CHARTE de l'UNIVERSITE POPULAIRE

ET CITOYENNE DU PAYS D'ARLES

FILIATION
L'Université populaire date de la fin du XIXe siècle, à l'époque de l'Affaire Dreyfus. Des professeurs, des intellectuels, des historiens, des écrivains, des philosophes y proposaient des cours gratuits à destination de la classe ouvrière.
L‘Université populaire et citoyenne du Pays d’Arles est un projet associatif, indépendant, d’éducation populaire, qui s’inscrit dans l’esprit des Universités populaires nouvelle génération. Elle ne prône pas d’idéologie particulière ni de militance autre que celle affichée par ses objectifs généraux et ses valeurs.

CONSTAT
Face à un lien social qui se délite et à une immense difficulté à comprendre le monde qui nous entoure, l’Université populaire et citoyenne du Pays d’Arles se construit autour de deux questions : comment faire vivre un espace d’éducation citoyenne qui reconnaisse chaque individu en tant que détenteur de savoirs et de culture et comment redonner du sens à l’action citoyenne pour donner l’envie au plus grand nombre de s’inscrire dans le mouvement des idées et de l’intérêt général.

CONTEXTE LOCAL
L’Université populaire et citoyenne du Pays d’Arles est porteuse d’un projet de citoyenneté responsable, éclairée et participative et s’inscrit dans un territoire : le Pays d’Arles, reconnu comme l’échelle pertinente du vécu quotidien partagé, en interaction avec les échelles plus globales.

OBJECTIFS
L’Université populaire et citoyenne telle qu’imaginée à Arles vise les objectifs suivants :

• démocratiser l’accès à la culture pour le plus grand nombre en croisant les savoirs universitaires avec ceux liés à l’expérience et à l’engagement, en mutualisant les connaissances par le biais de médias gratuits et accessibles à tous, en favorisant la parole du citoyen dans des espaces conviviaux,

• s’inscrire dans la dynamique de l’exercice des valeurs démocratiques, républicaines et laïques et concerner tous les citoyens préoccupés du « vivre ensemble »,

• mettre en relation les détenteurs de savoirs dans leur diversité,

• contribuer à la formation d’une conscience critique et à l’émergence de voies nouvelles,

• être un lieu d’échanges des savoirs vivants confrontant les théories et les pratiques et poser la connaissance, le débat et l’expérience comme vecteurs fondamentaux pour atteindre cet objectif,

• dépasser l’évènementiel ou le simple témoignage en travaillant sur la durée.