Claude Marco, fort de sa passion et de ses compétences ethno-botaniques nous entraînera parmi les plantes, les arbres et les fleurs. L'originalité de la rencontre champêtre qu'il nous propose est de marier sciences, perceptions sensorielles et émotion esthétique.

Pour les pauses-dégustations qui la ponctueront, n'oubliez-pas de vous munir d'un pique-nique !

Thierry Chiavassa est astrochimiste, professeur à l'Université d’Aix Marseille et membre de la Société Française d’Exobiologie (SFE).
Ses thèmes de recherche sont l'astrochimie, la spectroscopie, la photochimie et la réactivité dans les grains et glaces interstellaires.

Comment les simulations expérimentales réalisées en laboratoire peuvent permettre de rendre compte de l’évolution de la matière organique, de son origine dans le nuage moléculaire à la formation de molécules précurseurs du vivant dans les météorites et les comètes, il y a un peu plus de 3,5 milliards d’années (soit un peu moins d’un milliard d’années après la formation du système solaire).

Cette soirée accessible à tous propose, au travers d'une approche scientifique, d'ouvrir une réflexion plus vaste sur la place du vivant sur une échelle de temps à la dimension réellement... astronomique !

Le Café des Sciences proposera d'approndir encore ce sujet des origines du vivant au cours de sa soirée du 16 avril, à 20h30, au Café Le Malarte (Bd des Lices) >>>

François Reynaert, chroniqueur, auteur, journaliste, décrypte les grands enjeux du Proche et Moyen Orient au 21^ème siècle. On lui doit L’Orient mystérieux et autres fadaises, Fayard, 2013, un livre de 400 pages limpides et vives qui renouent le fil de l’Histoire, de Mahomet à la place Tahrir.

À l'heure où des actes criminels sont commis par certains fanatiques au nom de l'Islam en France, en Europe, comme en Afrique et au Moyen-Orient, faut-il désespérer et se résigner à un inévitable conflit ? Les perspectives ouvertes par les révolutions des « Printemps arabes » se sont-elles fermées et faut-il reconnaître le caractère inexorable de la montée du « terrorisme » soutenu par une lecture très particulière et orientée du Coran?

Raphaël Liogier est sociologue et philosophe, professeur à l’Institut d’études politiques d’Aix en Provence et au Collège international de philosophie de Paris.

Ses travaux portent sur les croyances, au-delà du simple cadre religieux et de leurs formes dans l'imaginaire contemporain, dont la peur de l'islamisation ou la croyance en la pureté nationale. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Ce populisme qui vient, édition Textuel, 2013, et La guerre des civilisations n'aura pas lieu, éditions CNRS, 2014, où il aborde le thème du repli identitaire.

Qu’est-ce qui est à l’œuvre dans les mécanismes souterrains de la création ? Pourquoi écrit-on ?

Comment s'opèrent les correspondances entre les événements de la vie quotidienne et l'œuvre ?

En s’appuyant sur l’œuvre de Fernando Pessoa, telles sont quelques unes des questions qu’abordera le conférencier.

« Fernando Pessoa est un écrivain portugais immense mais très étrange dont l'abord peut dérouter. C'est pourquoi, au travers de son fameux  Livre de l'Intranquillité, dont nous lirons des extraits pour illustrer la réflexion proposée, nous chercherons « dans ce récit de soi (…) l'infini complexité de la vie psychique », et, finalement, tout ce qui peut nous rendre le créateur, quel qu'il soit, plus abordable, plus proche ». B.C.

Bernard Chouvier, professeur de psychopathologie clinique à l'université Lumière-Lyon 2 est accompagné pour l’occasion par Christian Guérin, enseignant-chercheur à l'Université de Nîmes. Tous deux sont psychologues et psychanalystes.

Bernard Bastide enseigne l'histoire du cinéma à l'université de Sorbonne Nouvelle-Paris III.

En introduction à son intervention sur La Nouvelle Vague, il présentera son ouvrage : Bernadette Lafont, une vie de cinema (Atelier Baie, 2013), prix du Meilleur album cinéma décerné par le Syndicat français de la critique.

La conférence sera suivie de la projection du court-métrage Les Mistons de François Truffaut (1958, 18’) puis du film Cléo de 5 à 7 d’Agnès Varda (1962, 90’).

L’accès à la conférence est libre et gratuit. L’entrée pour les 2 films est de 8 €.

Buffet musical sur place à prix modérés, avec David Kabila, artiste peintre et musicien.

Avec Jean-Paul Demoule

Professeur de protohistoire européenne à l’université de Paris I

C’est un questionnement concernant les « Indo-Européens » qui amène Jean-Paul Demoule à interroger ce mythe d’origine de l’Occident, en s'appuyant sur son livre à paraître au Seuil en octobre 2014, intitulé Mais où sont passés les Indo-Européens ? Origines du mythe de l'Occident.

> En savoir plus...

Restauration possible sur place, à petits prix et... avec les sourires des bénévoles de l’Upop’

Entrée libre et gratuite

avec
Jean-Paul DEMOULE

À partir de son livre «On a retrouvé l’Histoire de France, comment l’archéologie raconte notre passé» (2012 Robert Laffont), Jean-Paul Demoule évoque le rôle des mythes dans les histoires nationales, en France en particulier.

La conférence-débat sera suivie d’un apéritif de rentrée !

Détail de la conférence-débat...

En partenariat avec
Le festival Paroles Indigo
les cinémas Actes Sud

Projections des courts-métrages
Un transport en commun,
comédie musicale de Dyana GAYE (48 min, 2009)
Mille soleils,
film de Mati DIOP (45 min, 2013)

Soirée présentée par Olivier BARLET

Détail de la soirée...

En partenariat avec le Museon Arlaten, l'association Petit à Petit, et avec le concours de l'ENSP, nous vous convions à une soirée en 3 temps avec

- à 17h30 à l'Espace Van Gogh, une présentation de l'exposition A la gitane par Aurélie Samson, conservatrice adjointe du Museon Arlaten, en présence de l'équipe de médiation et du service des publics du Museon Arlaten, d'Anne Drilleau et des membres de "Petit à Petit"

- à 18h45 à l'Auditorium de l'ENSP, en présence de Raphaël Pilosio, projection de son film Histoire du carnet anthropométrique suivi

- à 20h45 d'un apéritif dinatoire offert par le Museon Arlaten

La photographie des deux fillettes roms est de Jérôme Barbosa (DR).

Détail de la soirée...

Entrée libre pour la conférence et le débat,
3 € pour le film

18h30-19h45: à la librairie Actes Sud, conférence de Pierre Daum

à partir de son livre Ni valise ni cercueil,

éd. Actes Sud, 2012

19h45-20h15: buffet (à petits prix !)
au premier étage

20h15 : Algérie juin 1962 : l’été où ma famille a disparu, un film documentaire d’Hélène Cohen (2011) 90mn

Détail de la soirée...

par Paulin Ismard

En partenariat avec le Forum Harmonia Mundi

La soirée sera animée par Sylvain Prudhomme (*)

Paulin Ismard, historien et auteur le L’événement Socrate (Flammarion, 2013) revisite cette histoire complexe. Une occasion de parler de la démocratie athénienne, de ses liens éventuels avec la démocratie telle qu'elle se présente à nous aujourd'hui en France et d'apporter un regard critique sur des mythes qui ont pu se forger autour de la figure de ce philosophe.

Pourquoi les Athéniens ont-ils condamné Socrate en 399 avant notre ère ? Que reprocha-t-on à cet homme réputé sage et ami de la vérité ? Le peuple athénien était-il donc ignorant ? Était-ce un effet pervers de la démocratie directe ? Comment lire le procès de Socrate aujourd’hui ?

Présentation de l'ouvrage par l'auteur.

(*)  Auteur de plusieurs romans, Sylvain Prudhomme a participé à la création de la revue Geste. Il a grandi au Niger, au Burundi et à l'Ile Maurice avant d'entamer des études de lettres à Paris.  Ses deux derniers romans sont : Tanganyika Project (Léo Scheer, 2010) et Là, avait dit Bahi (L’Arbalète/Gallimard, 2012).  Il a également réalisé des reportages en feuilletons pour le magazine Le Tigre (La vie dans les arbres, Africaine Queen) et traduit l'essai Décoloniser l'esprit (La Fabrique, 2011) de l'écrivain kényan Ngugi wa Thiong'o.
Son dernier roman, Là, avait dit Bahi, évoque un vieil homme au volant d'un camion dans l'Algérie d'aujourd'hui. Il a reçu pour ce dernier ouvrage le prix Louis Guilloux. 

Détail de la soirée...

Vidéo de la conférence-débat

Projection du film, Fellini Roma de Federico Fellini (120 mn) et analyse filmique

par Christian Milovanoff et Patrick Talbot.

Le film, sorti en 1972, se compose d’une quinzaine d’épisodes à la chronologie non linéaire.

Le réalisateur donne sa vision de Rome, le personnage principal, « sa » ville réelle, fantasmatique et historique.

Détail de la soirée...

Fellini Roma, page (fr) sur le site de la Fondation Federico Fellini

Un  partenariat  Les Suds, à Arles  et  l’UPOP’Arles

dans la cadre des Salons de Musique du Festival

Qu’est-ce que la voix ? Quelle est la force qui fait vivre la voix ? Quelle est la force que la voix humaine fait vivre ? Alain Guyard, auteur, philosophe, Martine de Peira, chanteuse, interrogent l’Homo vocalis. Sont convoqués Platon, Aristote et quelques autres. La philosophie n’est-elle pas « un acte sonore, rythmé, public et collectif. Un chamanisme de la voix », avance le philosophe. La chanteuse rebondit en paroles et chansons, établit des rapprochements avec le chant, les interventions se répondent et se complètent. Peut-être un voile de levé sur le mystère de la voix ?

Alain Guyard

Philosophe forain, bonimenteur de métaphysique, décravateur de concepts, tel Diogène, Alain Guyard met la philosophie dans tous ses états. Il donne des leçons de métaphysique dans les universités populaires, des cours de philosophie politique et morale dans les Maisons d’arrêt, des leçons de sagesse gréco-romaine dans des bistrots, des séminaires sur l’autorité dans des baraques Algéco, des leçons d’esthétique dans des centres sociaux. Il écrit des romans, (La Zonzon, Ed. Le Dilettante 2011) des pièces de théâtre. Il n’enseigne pas du haut d’une chaire mais se met en scène, cabotin, et convertit la philosophie en un spectacle vivant, pour tous.

Martine de Peira

Grande interprète des chants traditionnels des pays d’Oc, Martina « Jòia » de Peira forme dans les années 70, avec Rosina de Peira sa mère, un duo alors très célèbre. Leurs noms évoquent à eux seuls la tradition populaire occitane, mémoire humaine d’une éternelle actualité. Aujourd’hui Martina chemine seule. Elle est « Jòia », pour chanter à sa manière « Cors d’Amor », le chant des Troubadours et transmettre à son tour l’inspiration mystique et souveraine de ces dépositaires des Lois d’Amour. Elle aime la voix nue, lorsque le chant redevient confidence, prêt à dire l’émotion la plus intime, tant dans l’art savant des Troubadours, que dans celui, spontané, de l’art populaire.

Retrouvez toute la programmation du Festival des Suds, à Arles . . .